# 251 juin 2023

Aach l’Alsace…  et les Vosges !

75 kilomètres à pince, d’un ballon à l’autre sur le piémont de la montagne vosgienne, la confusion avec le pèlerin du XIVe siècle n’est dépassée que d’un pas. De la forêt souvent, traversée de sentiers noueux sur un nuage de brimbelliers vert tendre qui promettent, le grès rose devient ocre, ou se pique de mica, soudain le rempart se dresse derrière un éclaircissement de la futaie.
5 jours pour croiser une quinzaine de monuments campées fièrement sur leur socle de bonne roche, l’éternelle prétention du genre humain. La plupart a été démontée pour construire des fermes ou remblayer, ruines rendues fragiles et interdites au public, en tout cas le maire déclinera sa responsabilité. Evidemment tu pénètres quand même, ta dizaine de bornes en montagne dans les jambes t’exonère. Je vous épargne leur nom que vous ne retiendriez pas, l’éloquence des photos suffira


Avale…
le versus du suppo.

Les objets connectés pourront un jour nous soigner
– Une capsule quotidienne pour capter la température du corps chez Body Cap
– Un petit médicament comme un grain de sel qui permet de suivre le traitement et sa réponse physiologique immédiatement, pour traiter les troubles psychiques (Otsuka)
– Une gélule contenant un capteur auto alimenté (pile) pour la surveillance de l’intestin, elle remplacerait l’endoscopie (Jacob School)
– Une autre capsule qui finira par se dissoudre, avec un capteur alimenté par les fluides gastriques pour récupérer diverses informations depuis les profondeurs (EtecRX)
– Une puce de 2 mm qui se colle sur une dent afin de recueillir des infos intérieures supérieures pour les transmettre via Bluetooth (Lura Health)
Le JdN
Tous ces objets connectés étant bien sûr évacués naturellement à leur terme !

CYBERCRIMINAL 1 & 2
Le monde qui bouge, très vite

Je viens d’apprendre qu’un jour je devrai changer mon permis en carton contre une carte en plastoc, je pensais qu’il fallait bannir le “plastique“ ?
Ouf, j’ai encore jusqu’en décembre 2033, à voir ce que je ferai en novembre de cette année-là.
En attendant des gars du dark ont déjà concocté une arnaque, tu reçois un mail t’intimant de changer fissa ton permis, citoyen zélé tu envoies à la préfecture (des gars du dark) un scan de ton document pour recevoir le nouveau. Evidemment tu ne recevras jamais ton bout de plastoc, mais les amendes de gars qui auront communiqué tes coordonnées en commettant des infractions.
C’est aussi cela s’adapter, croyons en le génie humain !

Un business d’avenir pour les policiers

La cybercriminalité ferait presque sourire au regard de l’organisation de certaines de ses “enseignes“. Dignes d’une grosse PME avec leurs filiales internationales. Il y a les petites mains qui raclent tout ce qu’elles peuvent comme données, des petits chefs de secteur, des super chefs et les patrons, seuls à se connaître vraiment, pour le reste c’est l’anonymat. Les produits sont commercialisés via une marketplace accessible sur le dark net et les collaborateurs cooptés et parrainés.
A découvrir l’histoire du coup de filet sur Genesis. La data reste la data,
quel que soit le business, toléré ou pas il faut de l’organisation et de la méthode, et le patron s’enrichit car il prend des risques, ceux de Genesis sont à l’ombre pour quelques temps. Le JdN

Cet article a été publié dans # 251 06-2023. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

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